FILM – AUDIO
Sur les abattoirs
Les abattoirs d’Anderlecht, 17.02.1982, RTBF, 9’13, archives SONUMA
A l’époque, l’avenir de l’abattoir est compromis. Il est encore sous gestion communale et la faillite menace. Un an plus tard, la SA Abatan, formée de 100 actionnaires liés au commerce de la viande et au quartier reprennent la gestion des infrastructures. Ce reportage, archivé par la Sonuma revient sur la production journalière et fournit des images à valeur aujourd’hui documentaire sur les méthodes d’abattage dans les années 80 : la mise à mort, le déshabillement. De même, les clients pouvaient pénétrer dans les salles de découpe.
http://str09.infomaniak.ch/dl/9a835f609a244c59dc846b7e26711efc/56583c6d/sonumasa_1_vod/5/c/r0td_d21_82-32_01-894.12-1446.64.4191.32.mp4
Les abattoirs d’Anderlecht, 13.09.2005, RTBF, 3’30, Archives SONUMA
Le même site vingt ans plus tard. La société Abatan gère le site depuis lors. Le reportage montre le marché aux bestiaux, aujourd’hui disparu et les lignes d’abattage. Les infrastructures sont assez semblables à celles que l’on peut trouver aujourd’hui.
http://str07.infomaniak.ch/dl/949e083ceb4860ce31bc2da321c0bb65/56583c04/sonumasa_1_vod/0/0/r0td_d05-09-13a_02-68608.28-68791.36.4190.32.mp4
L’entrée du personnel, Manuela Frésil, 2011, 59 min.
Ce film a été réalisé à partir des récits de vie des ouvriers des grands abattoirs industriels.
« Au début, on pense qu’on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés.
On s’obstine, on s’arc-boute. On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps.
On tient quand même, jusqu’au jour où l’on ne tient plus. C’est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent. Alors l’usine vous licencie. À moins qu’entre temps on ne soit passé chef, et que l’on impose maintenant aux autres ce que l’on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela. »
Tuer, Tony Hayeres et Gilles Mardirossian, 2014, 56′, audio.
« Ce sont eux, les mains dans le sang, de longs couteaux profilés à la taille, le sourire lumineux et bienveillant, qui m’ont séduit et convaincu qu’il y avait là quelque chose de profond, de paradoxal, quelque chose de la nature humaine…
Durant un an, j’ai effectué une résidence artistique à l’abattoir de bétail de Confolens, en Charente et réalisé un documentaire photographique. J’ai, avec le temps, tissé des liens de confiance. En septembre 2013, mon travail avec eux a fait l’objet d’une exposition, in situ, sur la chaîne d’abattage ouverte au public, aux employés, ainsi qu’à leur famille, qui découvraient pour la plupart le métier particulier de leur père, mère, ami, conjoint et conjointe. Céline Levain, photographe, m’a rejoint pour réaliser les portraits des employés. »
Sur l’élevage
Cochons aérodynamiques, 1.01.1951, Joorgen Roos, 10′, Archives INA
… ou comment, à force de sélection génétique et de régime alimentaire homogène, la forme du cochon danois s’est normalisé. La Hollande et les Etats unis ont fait pareil pour la Holstein ( vache laitière) et la Belgique a sa Blanc Bleu Belge « culard ».
Cochon qui s’en dédit, Jean-Louis Le Tacon, 37′, 1978, super8.
« Quarante minutes au sein d’un élevage industriel de porcs. Il y a Maxime, emmuré seul avec mille bêtes assourdissantes. Il y a des tombereaux de merde, il y a ses rêves inavouables. Il n’y a rien d’autre à voir, il y a seulement à éprouver. » Patrick Leboutte
Sur la formation en boucherie
Le centre de formation des apprentis d’Agen, 18.04.1977, 14 min, TF1, Archives INA
Une dizaine de jeunes en apprentissage: apprendre et surtout prendre le temps d’apprendre à désosser, découper, étudier la viande.